Il existe un grand débat dans l’industrie de la nutrition pour savoir si la dépendance alimentaire est réelle ou non. L’imagerie cérébrale met en évidence des résultats comparables chez les personnes souffrant de dépendance alimentaire excessive à celles souffrant de toxicomanie. Mais c’est sans appel, contrairement à la toxicomanie, la dépendance alimentaire est moins chimique que comportementale.
Ainsi les sujets ne sont pas dépendants à la nourriture en soi, mais à la sensation de plénitude qu’ils cherchent en vain. Cette sensation semble être accrue par les aliments riches en sucres rapides, car ils provoquent la libération de neurotransmetteurs biochimiques, comme la dopamine.
La culture occidentale tournée vers des idéaux de beauté irréalistes, influe considérablement sur ce rapport pathologique ; la culpabilité devient insupportable, honteuse, sur-culpabilisante pour finir morbide.