Quel type de dépendant affectif êtes-vous ?

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La dépendance affective est un terme tellement galvaudé qu’il n’est pas si simple d’en saisir toutes les subtilités. Je vous propose ici d’en visiter quelques-unes afin de, peut-être, mieux calibrer, dans la compréhension, votre relation à l’autre et à vos propres besoins.

Sommaire

La dépendance classique

C’est LA dépendance affective qui vous murmure à l’oreille que l’autre est indispensable pour vivre voire pour survivre. C’est la peur de l’abandon par excellence, celle qui active une souffrance dès que l’autre ne répond pas au téléphone immédiatement ou que son attitude se modifie sensiblement, que ce soit par nécessité du quotidien, comme quand il doit exécuter des tâches administratives ou simplement lorsqu’il a besoin de réfléchir à un sujet strictement personnel. 

Il s’agit par exemple de votre conjoint(e), du ou de la collègue que vous croisez dans le cadre de votre activité professionnelle ou encore d’un ami qui vous appelle régulièrement pour prendre de vos nouvelles. 

En réalité, le dépendant affectif dit “classique” fait porter ses besoins affectifs par l’autre. Quelle que soit la bonne volonté de l’interlocuteur à vouloir répondre favorablement à ces besoins, cela ne suffira jamais, comme un puits sans fonds. Cette recherche extrême de fusion, comme un trouble de l’attachement, cache un grand vide intérieur, qui l’amène à adopter des stratégies d’évitement de conflit ou de tout ce qui pourrait menacer ce lien… à s’en oublier soi-même.

 

La contre-dépendance

Las de se sentir amoindrit malgré lui, le dépendant affectif peut décider de fermer les robinets et affirmer n’avoir plus besoin de personne. En réalité, c’est à ses propres besoins et à ses propres émotions qu’il renonce.  Pourtant, si les émotions sont des besoins vitaux, les besoins affectifs fondamentaux ne le sont pas moins. 

En se positionnant à l’extrême, choisissant une vie exagérément indépendante, le dépendant affectif se met à l’abri de liens relationnels qu’il sait mal gérer, se coupant ainsi de sa vulnérabilité, au point même de ne plus demander de l’aide à quiconque. En effet, avoir besoin de quelqu’un deviendrait un aveu de faiblesse qui contrecarrerait sa ferme volonté de s’en sortir seul. Ainsi, il prétend et s’auto-convînt que tout va bien. Dans la dimension amoureuse, le contre-dépendant aura peur de l’engagement, craignant de blesser ou d’être blessé, confondant souvent la douleur d’un échange constructif avec la souffrance du rejet de l’autre. En refusant toute forme d’attachement, il se coupe de toute forme de besoin affectif, totalement naturel et exclusivement assouvissable par le lien à l’autre. Ainsi il se permet de ne plus souffrir. 

Dépendance affective

La co-dépendance

Le co-dépendant a besoin que son prochain aie besoin de lui. Il n’existe que par l’importance qu’il se donne aux yeux de quelqu’un. Il ne se sent complet que lorsqu’il est indispensable à une personne en difficulté, idéalement un dépendant affectif dit “classique”. En effet, sa fragilité est l’occasion de se positionner en sauveur, et comme tout sauveur, il a besoin d’une victime et souvent même d’un bourreau.

Nous sommes ici typiquement dans le triangle de Karpman, cercle vicieux de relations très souffrantes qui consiste, à tout prix, à entretenir le fait que pour que le codépendant soit sauveur, le dépendant doit rester victime. Il va donc mettre en place toutes sortes de stratégies inconscientes pour le garder sous emprise, lui ôtant toute faculté de se responsabiliser. Dans des cas extrêmes, il va même créer le désordre afin de se démontrer que sans lui “rien ne va”.

L’inter-dépendance

Dans une relation d’interdépendance, la personne n’a pas besoin de l’autre pour survivre mais pour s’épanouir. Il a la faculté de s’épanouir seul mais “c’est tellement mieux à deux”. Il sait être en relation intime avec lui-même, ses besoins, ses émotions mais aussi avec l’autre. En d’autres termes, il ne veut pas être avec lui par besoin de combler un vide existentiel mais pour enrichir son expérience de vie. 

Bien évidemment, il s’agit ici de, non seulement reconnaître ses propres besoins, mais également reconnaître que la notion de besoin est fondamentale dans la construction d’un lien affectif… s’en est même le moteur. En effet, certains besoins ne sont assouvissables que dans le lien, telle la sécurité affective, le besoin de reconnaissance, de validation, d’affirmation ou de partage. Pour résumer, le sujet dans un lien d’interdépendance est bien seul, bien accompagné et toute rupture ou fin de rapport est très triste mais aucunement dramatique.

Dépendance affective

Comment l’hypnose peut vous aider à devenir inter-dépendant ?

C’est dans le plus jeune âge que nous développons, comme le révèle l’ouvrage classique du psychiatre John Bowlby – Attachment and loss -, notre système d’attachement. C’est durant cette période que nous créons tous nos mécanismes d’adaptation dans la relation à l’autre et à soi. L’hypnose intégrative et l’hypnose régressive peut vous aider, en vous permettant de revenir à un épisode traumatique ou à une anomalie dans l’apprentissage pour délier un nœud du passé et ainsi libérer votre présent.

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